Dans ce blog, nous examinons les différences entre le commerce direct et le commerce indirect dans l’industrie du café, et nous explorons les meilleures pratiques pour un approvisionnement éthique.
Table des matières
Commerce indirect
Le commerce indirect signifie l’achat de café vert via un négociant. Le commerçant ou trader dispose d’agents dans différents pays qui veillent à ce que le type de café requis soit livré.
Acheter des cafés via un négociant revient simplement à acquérir des lots de bonne qualité à un prix fixé, rien de plus. Il n’est pas du rôle du trader de fournir au torréfacteur toute l’histoire derrière le café. Après tout, lui-même ne dispose que d’informations limitées sur le cycle de production.
L’expédition du café implique également de nombreux facteurs susceptibles d’affecter la qualité. Avec le commerce indirect, une traçabilité complète est difficile. Pourtant, pour atteindre un niveau supérieur en tant que torréfacteur, connaître parfaitement l’origine du café est primordial. C’est ce qui nous amène au commerce direct.
Commerce direct
Un torréfacteur qui opte pour le commerce direct accorde une grande importance à l'origine de ses cafés et garantit transparence et équité dans ses transactions. Le torréfacteur est comparable à un chef étoilé qui connaît précisément la provenance de chacun de ses ingrédients. Sans traçabilité totale, il est presque impossible de créer un café de spécialité équilibré et de haute qualité.
Les cafés les plus susceptibles d’être d’une qualité exceptionnelle proviennent de plantations où le producteur accorde un soin extrême à son produit. Le commerce direct repose sur une relation directe entre le cultivateur et le torréfacteur, fondée sur la confiance et le respect mutuels. Mais cette relation ne se construit pas du jour au lendemain : elle demande du temps, de l’investissement et beaucoup de passion. Les producteurs impliqués doivent également adopter une philosophie différente de celle du marché de masse. Dans chaque pays producteur, seuls quelques cultivateurs osent s'engager dans le café de niche.
L’équilibre entre commerce direct et indirect
Mais qu’en est-il d’une troisième option, combinant le meilleur des deux mondes pour des résultats optimaux ? Le secteur du café n’est pas figé. Alors qu’autrefois les options étaient plus tranchées, il existe aujourd’hui des solutions flexibles et un paysage de traders beaucoup plus diversifié.
En résumé, on retrouve d’un côté les grands négociants, travaillant surtout sur volume, et de l’autre des opérateurs plus petits et spécialisés. Les grands traders offrent une large gamme principalement orientée vers les cafés conventionnels. Les opérateurs de niche, eux, se concentrent sur des origines spécifiques, des micro-lots et des méthodes de traitement particulières. Ils privilégient les relations durables, la transparence et le café de spécialité haut de gamme.
Ils représentent une solution idéale pour les petites et moyennes brûleries de spécialité pour qui les achats directs sont parfois trop complexes ou coûteux. Ce compromis offre les avantages du commerce direct, sans les difficultés logistiques qui l’accompagnent.
Direct Fair Trade
Le modèle « Direct Fair Trade » est un système commercial important et en pleine croissance, qui sert également d’outil marketing. Malheureusement, il est parfois mal employé ou détourné, ce qui justifie quelques clarifications.
Qu’est-ce que le « fair trade » exactement ? Et pourquoi avons-nous, chez OR Coffee Roasters, commencé par le Direct Fair Trade ? Vous trouverez toutes les réponses dans notre blog : 'L’équité dans chaque tasse : le parcours du Direct Fair Trade'.